Jamais content.. [ Hortense ]

• Aujourd'hui semblait être un jour comme les autres. Le matin était toujours autant désagréable, j'étais comme engourdit, mon corps me faisait souffrir le martyr. J'avais beau me plaindre, personne ne répondait à mes attentes. Les jours étaient long, extrêmement long, elles étaient aussi calme à part quand quelque cri de douleur ou des sanglots résonnait dans la pièce noir et froides. J'avais été placé dans la réserve depuis quelque semaine environ, vu que je n'étais pas une « marchandise » de très bonne qualité. Ce n'étais pas ma faute si j'avais le don de dire ce que je pense.. De plus mon corps était recouvert de coup de fouet par mon ancien maître.. Qui sait ce qu'il pourra les enlever.. Le temps peut être. Personne n'avais pris soin de s'en occuper et ces entailles étaient très douloureuse, n'osant pas bouger pour ne pas me sentir plus mal que je ne l'étais déjà, j'eus une petite visite matinal qui, dans la situation ou j'étais n'étais surement pas la bienvenu. Ce fut quand je fis pivoter le plus doucement possible pour ressentir le moins possible les éraflure qui malgré ma délicatesse me fis mal, que j'aperçus ce piètre vendeur qui apparemment n'avais pas bonne mine.. Il était pâle.. Malade ? Peut être, mais il n'avait pas l'air très heureux. C'est en secouant ma cage qu'il commença à me parler sur un ton froid et dur :
  

« Aller fainéant ! Sors de là ! C'est plus le moment de roupiller ! »

• Je n'en avais pas la force malheureusement.. Il me pris par le bras voyant que visiblement je n'avais pas très envie de bouger. Même si l'envie de le frapper me venu à l'esprit quand celui-ci m'extirpa de la cage, je ne répondit pas à ma pensé et me laissa faire en pensant que même si j'allais prostesté il n'allais pas par miracle répondre à mes attente. Toujours avec sa délicatesse hors du commun, il me lança presque dans ma cage en retournant sans un mot à son comptoir. Je regardais autour de moi pour voir que j'avais été remis sur le marcher. Bien sûr, il fallait pas qu'il espère que j'étais devenu en quelque semaine le serviteur parfais.. Malgré ses menaces j'étais rester le même. Me jetant un regard vif mais légèrement effrayant, j'étais quelque peu tendu, me roulant sur le côté pour éviter ses regard perçant, on pouvait entendre le son de la petite cloche qui annonçait un nouveau client..
  

• Un de ces matins, qui ressemblaient à tous les autres, au commencement. Toujours la même image de ma personne, assise sur une chaise, tête contre la balustrade soutenue par mes bras qui dans leur continuité se laissaient choir dans le vide. Sur mon balcon, où un coup de vent balayait mes cheveux violacé pour montrer au reste du monde la pâleur de mon être. Emportant avec lui le tendre parfum des hortensias que j’appréciais particulièrement. Je me redemandais pour une énième fois, si mon prénom avait un quelque conque rapport avec les fleurs, ces fleurs et mon gout pour ces dernières. Hortense, Hortensia… Je secouais vivement la tête, pour chasser tout cela de mon esprit, je savais pertinemment ce qui arriverait si je songeais à ça. Je ne devais pas trop forcer, sous peine de lésions supplémentaires. J’étais assez amochée. Je soupirais longuement, en fermant les yeux, je me sentais mal…Pour ne pas changer. Je me relevais alors, mes doigts glissant sur la rambarde, mon épaule qui venait près de ma joue dans ce mouvement. Je me retournais pour pénétrer dans ma demeure. Aux allures de Loft, couteux et luxueux, là encore je me demandais si ça me ressemblait. Il ne fut pas choisit par mes soins, mais dans le fond qu’importe. Mon regard s’étendait tout autour de moi. Mais bien rapidement je me ressaisis. Je devais me préparer.

Pourquoi ? Je ne sais même pas. Je me contentais de me vêtir, passant sur mes courbes une robe noire. Formant un grand arrondi, le tissu glissait jusqu’à mes épaules et découvrait ainsi une légère partie du haut de mon buste, libérant mon cou. Maintenant mes traits comme une seconde peau, mes bras étaient couverts jusqu’aux poignets, étroitement. Elle me tombait sur les genoux. J’enfilais un collant opaque blanc avant de mettre mes chaussures. Une simple paire d’escarpin de même couleur. J’habillais mes mains de gants et je prenais soin d’emporter avec moi un parapluie. Car on n’est jamais trop prudent. Je sentais qu’il allait pleuvoir, les nuages venaient gouverner la voute céleste, et leurs teintes le laissaient facilement, deviner. Je marchais en attendant, quelques minutes, je ne saurais dire exactement passaient avant qu’il ne vienne frapper à ma porte. J’ouvrais, je le saluais poliment et je sortais prenant soin de bien fermer la porte à clé. Sans un mot ensuite, nous sortions dans la rue. Et après quelques pas, je levais la tête, comme je l’avais dis, il pleuvait désormais. J’eu comme l’envie de pleurer avec les cieux. Mais il n’en était rien, je dépliais mon parapluie pour m’abriter, il se plaçait à coté de moi pour se protéger également. J’en profitais alors pour engager la conversation. Le regard au loin, droit, d’un ton neutre, je l’interrogeais :

" Mon oncle, où allons-nous ? "

Du tac au tac, il me rétorquait :

" L’université…"

Je me sentais pâlir, l’université, n’avait-il tout de même pas la prétention de m’y inscrire ? Juste, le fait de m’y rendre, me perturbait alors y suivre une scolarité, je n’imagine même pas. Pourquoi alors ? J’avançais, avec difficulté, il commençait à avoir foule autour de nous, et ce n’était pas une chose qui m’était commune. J’inspirais fortement et je reprenais :

" Veuillez m’excuser mais…Quelle en est la raison ? "

Je tournais la tête, voyant se dessiner, ses bâtisses. Allons, répondez-moi, ne me laissez pas ainsi, mon être ne le supportera jamais, vous le savez bien, alors arrêtez de jouer avec ça, mon oncle je vous en conjure, qu’avez-vous derrière la tête… Toujours en silence, il prit le parapluie et le referma, le gardant ensuite dans sa main, le temps était plus clément.

" Acheter un Candy. "

Je reportais mon regard sur lui, aussitôt, surprise j’ajoutais :

" Un …Candy ? Mais enfin, mon oncle. "

Il venait à se justifier, alors que nous étions devant ladite boutique. Mes yeux attristés de nature se figeaient sur l’enseigne. J’avoue avoir entendu parler de ses êtres humains, considérés comme soit disant inférieurs, et traités comme des esclaves par beaucoup. Ils avaient pour seule différence des attributs physiques venant du monde animal. Ainsi ils ne rentraient pas dans la généralité et des spéculateurs avaient vus une potentielle source de revenu en eux, surement. Je suppose, qu’est-ce que j’en sais dans le fond. Je ne connaissais point leur histoire. Et je ne comprenais pas cet intérêt soudain de mon oncle pour ce genre de pratique, à acheter une personne. Je ne partageais pas ces valeurs. A les traiter comme des biens. On s’est pourvoyait un comme on s’approprierait d’une voiture, pire encore comme on se procurerait une tartelette. C’était si simple. Et personne ne semblait être choqué, ça semblait normal. Depuis combien de temps étaient-ils sur ce marché ? C’était rentré dans les mœurs ?

" C’est pour toi, Hortense. Je vais quitter le Japon. Et il est hors de question que je te laisse seule. De même que de la compagnie te fera le plus grand bien. Compris ? "

Sans que je puisse ajouter un mot, il entra. Je restais à l’extérieur, seule, la tête baissée. Dos à ce qu’ils appelaient l’animalerie, mon oncle à l’intérieur, l’homme taillé dans un costard, aux allures froides, fermes, qui était suivit par un autre homme, que j’observais maintenant discrètement, une moue sur mes lèvres. Mes yeux allant par delà mon épaule, je le voyais s’arrêter, se tourner et me désigner du doigt. Aussitôt je me détournais, faisant comme si de rien était.

Il était devant une cage, où dans cette prison d’infortune, un jeune homme s’y trouvait. Un blondinet visiblement mal en point. Sa voix rêche se fit entendre, s’adressant à celui qui l’escorta dans les allées :

" Celui-ci. Faites-vite. "

" Bien. " Echangeait-il assez rapidement.

Je finissais par me tourner, trouvant le temps plus que long, face à la grande vitre, j’apercevais ce garçon sortir de ses barreaux. Je n’osais pas entrer mais apparemment, mon oncle venait de choisir, il payait et s’avançait à présent vers la porte accompagné…

• La journée avait durement commencer, j'avais mal partout et le vendeur n'étais pas très gentil avec moi, mes blessures me faisait extrêmement mal. On m'avait trainer dans une nouvelle cage ou j'étais comme exposer.. Par rapport à mes congénères, je n'avais vraiment pas envie d'être adopter. Si c'était pour revivre ce que j'avais vécu auparavant, cela ne valait pas le coup d'être vécu de nouveau ! J'en avais presque assez des belles paroles ! On m'avais souvent fait le reproche d'être trop naïf mais cela avait changer depuis. Je détestait tout ceux qui appartenait à la race qui ce croyait dominante ! C'est alors que la clochette qui prévenait l'arrivée d'un client retentit dans la boutique, les hybrides à l'affût montrait leur côté de dominer.. Cela me faisait presque pitié.. Moi je montrais les croc ou les ignoraient, il ne valait même pas la peine d'être remarquer. Le client qui venait d'entrer adopta l'hybride juste à côté.. C'était une jeune fille demi-chat qui montrait ses charmes.. Ce fut apparemment une réussite.. Elle se fit adopter sans plus attendre. Mais je savais très bien que dans deux ou trois mois elle allait revenir.. Comme d'habitude. J'en avais vu des hybrides revenir et des fois en pleur ou suppliant leur maître de ne pas les laisser ou fou de rage il cassait deux trois truc dans la boutique. C'était amusant de voir certain maître remettre leur hybride au refuge, étant couvert de blessure et fou de rage. Après le passage assez vif du remplissage de papier, un autre client fit apparition dans la boutique.. J'entendais des choses par-ci par-là mais je n'y prêtait pas attention, chose que je n'aurais pas dû faire parce que les deux hommes commencèrent à parler d'un hybride blond, curieux de savoir de qui ils parlaient dès que je me suis tourner on me pris de nouveau par le bras, bien sûr, sans aucune délicatesse. J'étais bien trop étonner pour répondre quelque chose ! On me mis un collier noir autour du cou, celui que mon ancien maître m'avais réserver pour ma prochaine adoption en me jetant comme quoi il avait pensé à moi. J'étais désorienté par cette nouvelle et ma blessure ne cessait de me torturer, j'étouffais quelque cri de douleur.. Je m'avançais vers la sortit ou une jeune femme attendais. Après avoir repris en main mes pensées je pris enfin la parole mais j'avais encore du mal à trouver les mots :
  

« Qu'est-ce qu.. Enfin.. Pourquoi.. Pourquoi m'avez-vous adoptez ?! »

" Pour elle. "

L’homme a la carrure forte me désigna de la tête, moi je quittais son regard, le vent soufflait lors d’un instant dans ma chevelure coloré. L’air, qui caressait alors mes joues, faisait et emportait mon parfum, que j’humais faiblement. J’entendis la porte claquée, je savais bien évidement qu’il s’agissait de mon cher oncle, et du jeune blond. Un de ses êtres donc, dit hybride, dit Candy. Ils arrivaient à ma hauteur. Tous les deux, s’arrêtant, mon visage sans expression, mon regard distant se posait sur les traits durs de mon parenté. Le jeune homme un peu en retrait, je ne l’avais pas bien vu. Mais bien rapidement, mon oncle se dégagea et allant près de lui, il le poussait légèrement vers moi sans pour autant être brusque au contraire, c’en était presque surprenant quand on le voyait. Il nous fixa alors, et je ne pris pas encore la peine de laisser mes yeux glisser sur le blondinet. Je soutenais le regard du Van Stein, celui avec qui je partageais le nom. Il me fit un signe de la tête, et ajouta simplement à ma grande surprise, que je dissimulais parfaitement, mon visage restant de marbre comme le dit si bien l’expression.

" Hortense. "

Ces paroles, alors marquées d’un court silence. Il poursuivait en nous tournant les talons :

" Je te téléphonerais plus tard. "

Quoi, c’est tout ? Et…Ce jeune homme alors ? Je dois faire quoi moi ? Il quittait mon champ de vision d’un pas accéléré. Je me concentrais alors sur la personne à mes cotés. Je remarquais ces mèches blondes encadrant son visage, puis ses beaux yeux bleus. Mais surtout le collier qu’il avait autour du cou. Noir, imposant. Sans prévenir, un geste plutôt spontané je dirais, je me rapprochais de lui et passant mes mains dans sa nuque, je le détachais, gardant l’objet entre mes doigts, je lui retirais en disant :

" Veuillez m’excuser. "

D’avoir agis sans vraiment réfléchir, sans le consulter. Je l’observais et je devinais qu’il fut blessé. Il fallait lui apporter des soins, mais avant cela, nous devions rentrer. Mais avant tout, je me présentais, tout de même :

" Je m’appelle Hortense Van Stein. Et vous ? "

• L'homme qui venait de m'acheter me répondit sans attendre que j'étais destiné à la demoiselle qui attendait à la sortit. Il était assez imposant comparé à ma structure frêle. Mon collier me gênait, non parce qu'il était trop serrer certe mais parce qu'il était le seul souvenir de cet homme répugnant qui avais brisé l'hybride fier que j'étais avant sa rencontre. Le souvenir d'une nuit des plus désagréable me revint encore en mémoire, je décidais de l'effacer assez vite pour ne pas qu'elle s'étende d'avantage et posa mes yeux de nouveau sur la jeune femme, elle était très belle. Je la regardais sans la quitté des yeux, j'étais alors perdu dans mes pensées quand un geste brusque de la part du grand homme était censé signifié que je devais rejoindre l'inconnue, personnellement je n'avais pas très envie de la rejoindre, même si a mes yeux elle était d'une grande beauté, son expression montrait un sentiment assez froid. Je fus assez surpris de voir que personne ne daignait de me regarder. Je voulais rétorquer mais j'étais trop faible et trop intimider par leur comportement pour montrer une onde de ce que je pensais.. Je n'aimais vraiment pas leur façon de.. M'ignorer ? Oui.. J'étais ignoré, elle ne voulais pas de moi à ce que je voyais. Je n'avais pas envie d'être adopter dans ces conditions.. Non ! Je ne voulais pas être adopté tout court ! C'est alors que l'individu imposant commença à parler..
  

« Hortense. - Il nous tourna le dos après un bref silence - Je te téléphonerais plus tard. »

• Je fus extrêmement surpris. Il n'avais pas l'air si méchant quand on le regardait bien. Était-il presser ou il nous abandonnais dans cet situation gênante ? J'étais fatigué et ma tête commencer à tourner.. Je n'avais pas été debout aussi longtemps depuis un bon moment déjà et mes jambes commençait à faiblir. Je me sentais pitoyable. J'étais faible, mal au point et embrouiller.. Mon dos me faisais souffrir et le collier serrait beaucoup trop sur l'une de mes blessures de plus, elle me rappelait un mauvais souvenir. J'avais maintenant poser mon regard au sol, mes paupières était lourde.. Je voulais dormir mais je pouvais pas.. J'étais trop calme mais ce n'étais pas de ma faute. Ce fut que lorsqu'un contact entre ma nouvelle maîtresse et moi qui me fit redescendre sur terre.. Elle commença à enlever le collier, ce geste me soulagea autant mentalement que physiquement, mon regard ensommeillée se posa sur son visage :
  

« Veuillez m’excuser. »

« Ne vous excusez pas si il n'y a rien a pardonner. »

• Ma voix était indifférente, je n'avais pas très envie de parler ni de bouger, m'écrouler ici ne me dérangeait pas et j'étais près à le faire si on n'étais pas encore devant l'animalerie, mon regard s'attardait sur la jeune femme :
  

« Je m’appelle Hortense Von Stein. Et vous ? »

« Len Yatsuo. Je n'aime pas trop que l'on me vouvoie, je suis votre Candy après tout.. » avais-je lancer sans aucune émotion, la fatigue se faisait entendre dans ma voix.

" Ne vous désignez pas ainsi…"

Je trouvais curieux le fait qu’il se nomme lui-même comme un Candy, une dénomination pourtant inventé par les humains, il me semble. Qui apportait du poids au fait que nous étions soit disant différents l’un de l’autre, au niveau physique, c’est vrai qu’il avait ses oreilles de canidé qui se confondaient dans sa chevelure claire. Mais, je ne me considérais pas comme supérieur à sa personne. Chaque individu est unique. Il ne m’appartenait pas. Je continuais de le regarder, mes yeux vidés, comme délavés de tout sentiment de vie. Mon pauvre petit, sur quoi tu es tombé. Moi, Hortense Van Stein… Je pourrais lui donner sa liberté, au lieu de la garder pour moi. Mais ainsi dans la nature, il serait surement réparé et de nouveau dans l’une de ses cages et Dieu sait ce qu’un autre individu pourrait lui faire subir. Visiblement, ce n’était pas la première fois qu’il était aux mains de quelqu’un, je parlais de ses blessures, je me doute qu’une enseigne va à négliger ce qu’elle vend, le but pour elle est de faire venir le client et de valoriser son image. Je fermais les yeux et j’ajoutais :

" Et bien. Si le fait d’être vouvoyer ne vous est pas agréable…Je peux vous tutoyer mais faites-en de même s’il vous plait. "

Je marquais une brève pause dans mes mots, ma voix toujours aussi neutre, me détournant un peu du blondinet, cherchant, me demandant si je pourrais trouver une sorte de taxi pour nous ramener, je pense que dans son état, il était préférable de ne pas le faire marcher et de rentrer le plus tôt possible à ce qui serait maintenant notre demeure. Je voyais bien l’emprise de la douleur et de la fatigue sur son être, son regard, sa voix dont cela émanait. Je lui disais alors :

" Viens, Len. Nous rentrons. "

Je m’avançais, allant à la bordure de la rue, encore sur le trottoir mais tout aussi près de la route. Je fis un signe de la main, levant le bras à l’un des véhicules qui proposaient ses prestations. La voiture s’arrêtait alors, j’ouvrais la portière et je me tournais vers lui, poursuivant :

" Allons-y. "

• Pourquoi avais-je été adopter ? Pour servir quelqu'un ? Oui mais cette personne n'avais probablement pas très envie d'avoir une gène comme moi. Devrais-je la prévenir que malgré le fait que j'appartenais à la race inférieur je pouvais à tout moment montrer un côté plutôt rebelle ? Non.. Je ne pensais pas qu'elle allait vouloir me commander. Mais le fais que son regard ou ces paroles n'ai aucune émotion ne m'inspirais pas confiance. J'en avais vu des maîtres froids et possessif mais elle n'appartenais surement pas au même groupe. La jeune femme était comme vidé de toute joie de vivre. J'avais jusque là montrer que j'étais inférieur à elle mais, supposant le contraire elle accepta de me tutoyer si je le faisais de mon côté. N'ayant pas très envie de parler pour le moment ne quittant pas des yeux la jeune femme qui cherchais surement un moyen de partir d'ici.. Des questions me brûlait les lèvres mais ne trouvant pas le moment pour les poser, je restais silencieux à regarder l'humaine faire signe à une voiture de s'arrêter. M'invitant à la rejoindre, je restait sur place, les oreilles baisser, je n'avais pas très envie de partir mais je n'avais surtout pas envie de rester dans l'animalerie à part le fait qu'au moins on me laisserais tranquille dans ma petite cage glacée.. Après un moment d'hésitation je fis quelque pas dans sa direction. Après avoir grimpé dans la voiture, j'arrivais enfin à poser une des question qui me trottait dans la tête depuis un moment, mon ton n'étais plus celui de quelqu'un d'indifférent mais remplie de curiosité et d'incompréhension :
  

« Pourquoi avez-vous.. Euh... Pourquoi.. As-tu accepter de m'adopter.. Tu pouvais bien faire en sorte de refuser de faire de moi ton Candy tout à l'heure.. ? »

• Le fait de tutoyer la jeune femme me laissait un sentiment étrange, même si je préférais faire ainsi, j'avais eu l'habitude de me recevoir des coup à chaque mot prononcer pour un de ces humains qui détestait qu'on les rabaissait au même stade qu'eux. Même si ces paroles était celle d'une humaine qu'on disais " gentille ", je ne baissais pas ma garde. J'en avais entendu des belles paroles, j'avais quelque peu du mal à échanger quelque mot avec elle pour la seule raison que je n'avais jamais eu d'humaine comme maître :
  

« Vous n'aviez pas très envie de m'adopter.. Je n'aime pas vraiment les manière froides que vous avez.. Vous ne devez pas m'aimer pas beaucoup... »

• J'avais involontairement vouvoyer ma nouvelle maîtresse mais je n'y pouvais rien, l'habitude avais pris sur moi et le fait de pouvoir la tutoyer naturellement allait surement prendre un peu plus de temps..
  

• Je rentrais à mon tour dans la voiture, baissant la tête suivant le blondinet qui s’était installé dans l’habitacle. Je me plaçais auprès de lui et je donnais l’itinéraire à celui qui serait notre chauffeur pour cette rapide course. Il démarra, mes lèvres toujours closes, je n’étais pas très bavarde, il fallait bien l’avouer, je regardais par-dessus le siège vide près de l’homme qui tenait le volant, les diverses personnes, les différents lieux, endroits qui défilaient sous mes yeux un peu fuyards. Quand je reportais finalement mon attention sur le jeune homme, il s’adressa une première fois à moi. Mon visage et mes traits détendus ne semblaient pas réceptifs à ses paroles. Ce qui me fut probablement fatal, alors que j’allais lui répondre, suite un bref silence, il reprit. Ces locutions suivantes eurent un effet boomerang. Je détournais le regard, ma bouche se mouvant faiblement, j’observais dans le reflet de la vitre, mon image, ma personne. Il y avait bien longtemps que je ne m’étais pas attarder sur ce que j’étais et ce que je renvoyais. J’inclinais la tête, mais dans ce mouvement, je voyais se dessiner les douces courbes du garçon. Qui me rappelait des lors que je n’étais plus seule…

Trouvais-je ça plaisant ? Je ne sais pas trop mais j’avoue que quand cela m’avait effleuré je n’en gardais pas une sensation désagréable. Alors quoi… Malheureusement pour lui, je n’étais pas de la meilleure compagnie qu’il soit et il est vrai que je me comporte étrangement, je ne peux pas le nier, mais pour le moment, je ne peux agir autrement, laisses-moi du temps…Je murmurais en replongeant mes yeux dans les siens :

" Je m’excuse Len. Et ne vas pas croire ça. "

Je ne voulais pas lui donner cette impression, et pourtant je connaissais maintenant sa pensée... Je quittais son regard, le mien qui allait se perdre dans le véhicule, j’ajoutais, ma voix s’élevant doucement :

" Je pense, qu’au fond, une part de moi, souhaite te garder à mes cotés. "

Soufflais-je alors, dans un faible soupire, non pas d’exaspération mais d’un certain soulagement. Mais voilà, je n’étais pas vraiment, comme tous ces autres qui avaient le profil à acheter ceux qui nommaient Candy, peu importe leurs raisons. Cela venait de moi, je pourrais lui offrir beaucoup c’est vrai, mais j’avais oublié celle que j’étais vraiment et ne sachant vivre, avec moi-même, j’appréhendais un peu la vie à deux, et même, qui voudrait sincèrement de moi, et de mes manières froides justement, il n’avait encore rien vu quand à mon mode de vie, pour le moins particulier, à rester enfermer et à ne rien faire, si ce n’est souffrir et me fourvoyer. Je poursuivais en voyant qu’on se rapprochait de notre demeure, je reconnaissais le quartier :

" Hm…Nous sommes bientôt arrivés."

• Je me demandais si j'avais bien fais de lui dire le fond de ma pensé car, elle laissa un silence s'installer, il me semblais qu'elle avait envie de rajouter quelque chose mais j'avais parler en premier. Ma nouvelle maîtresse était quelque peu perdu dans ses pensées, de mon côté le silence était assez pesant, je voulais dire quelque chose pour arrêter ce moment étouffant mais rien ne me venait. La jeune femme regardait par la vitre je ne pouvais savoir si elle contemplait son image ou le paysage extérieur. Pour être légèrement plus à l'aise, j'observai le chauffeur qui ne faisait pas attention à ce qu'il se passait, il se concentrait surtout sur la route. Posant de nouveau au coin de l'œil mon regard sur la jeune femme qui n'avais pas quitter son regard de dehors. J'étais curieux de savoir ce qu'elle pensait, c'est alors qu'elle se tourna de nouveau vers moi, je ne put détourner son regard du miens :
  

« Je m’excuse Len. Et ne vas pas croire ça. »

• Assez surpris de sa réponse, j'arrivais enfin à me détacher de ce regard qui m'avais comme retenu, baissant la tête * Ne te laisse pas amadouer.. ! *. J'avais trop souffert de la trahissons de mon ancien propriétaire, elle pouvait très bien faire la gentille pour mieux me manipuler après..
  

« Je pense, qu’au fond, une part de moi, souhaite te garder à mes cotés. »

• Ces paroles... Me touchèrent énormément, mais.. Elle me faisait d'autant souffrir car, elle ressemblait à quelque mot près à ce que mon ancien maître m'avait raconté. Je voulais au fond de moi lui dire ce que j'avais toujours envie de dire à celui qui m'avais abandonner, lui montrer que ce qu'elle venait de dire n'étais que de beau mensonge, mais au lieu de parler je me mordis les lèvres pour ne pas laisser ces mots s'échapper.. Cette humaine n'avais rien avoir avec tout ça. De plus, ces mots me rendait quelque peu heureux même si elle avait réveiller une part de souffrance qui me dévorait depuis ces deux années.. Mais il ne fallait pas se laisser ronger sans se battre.. Je décidais d'enlever toute ces mauvaises pensées et repartir sur de bon points, après tout, elle n'avais pas l'air très méchante malgré ces airs froid.. La jeune femme avait peut être une raison de se comporter ainsi.. C'est alors qu'un soupir de soulagement se fit entendre de la part de ma nouvelle maîtresse, ce soupir m'amusa.. Même si mon maître avait été très gentil avec moi au début, il ne ressemblait pas du tout à cette jeune femme.. Je devais essayer de l'oublier et faire en sorte que ma seconde adoption se passe le mieux possible. Un léger s'afficha sur mon visage.
  

« Hm…Nous sommes bientôt arrivés. »

• Me levant légèrement pour voir devant nous, la tête du chauffeur me gênait, même si j'étais fatiguer j'allais dû moins faire encore un petit effort cela n'allait pas me tuer même si les blessures me faisait toujours autant souffrir mais j'essayais de penser le moins possible, j'eus pris involontairement l'air d'un enfant curieux :
  

« Vous habitez avec le grand monsieur de tout à l'heure ? J'ai cru comprendre que vous le connaissez bien.. A quoi ressemble la maison ? Est-elle grande ? »

• La voiture ralentissait, peu à peu, mes yeux toujours rivés vers l’extérieur, du coin de l’œil j’observais le blondinet, qui semblait curieux. Je peux le comprendre, je l’emmenais ainsi avec moi, dans une demeure nouvelle. Il ne m’avait jamais vu auparavant et voila qu’il allait devoir côtoyer les mêmes appartements que ma personne, de quoi se poser des questions sur l’endroit, je le conçois. Quelques beaux jardins, des maisons assez impressionnantes. Le quartier était assez réputé, et il est vrai que je n’avais pas à me plaindre, niveau condition de vie. J’avais en ma possession un bien beau loft. Je ne manquais de rien. Je me tournais plus amplement vers lui, pour le regarder se comporter, remarquant cet aspect un peu candide, je me rapprochais en entendant sa question, je cherchais du regard par delà la tête du chauffeur le lieu dit. Je levais légèrement ma main, montrant du doigt une direction en diagonale, suivant cela on pouvait voir une sorte de résidence, pavillons, mais aussi sur plusieurs étages, de deux ou trois pas plus d’autres habitations en petit nombre. Avec un joli parc à leurs pieds. Je lui répondais ensuite :

" Le bâtiment, là bas. Le balcon avec les fleurs… "

Placé au premier et unique étage de l’édifice aux allures immenses, assez démesurées, la personne qui vivait en dessous était souvent absente, je ne l’avais jamais croisé c’est pour dire, enfin je quitte rarement mon loft aussi… Inutile de préciser, que c’était bien calme et tranquille ici, cela se voyait facilement…Je reprenais :

" Oh non. Il vit non loin d’ici mais il voyage beaucoup, son travail. Il s’agit de mon oncle. "

En effet, les affaires, il était souvent en déplacement, mais grâce à ses revenus, il avait pu acheter de nombreuses demeures un peu partout dans le monde. Et notamment prés de chez moi. Il me rendait parfois visite, et nous sortions rarement. Je poursuivais, étant donné qu’il me questionnait sur notre logement. Je pris le temps de réfléchir, me décalant un peu :

" Et bien, oui, c’est grand, trop même pour une seule personne. "

J’aurais pu lui parler de la décoration, mais je voyais difficilement comment, il allait pouvoir le découvrir bien assez tôt. Le véhicule s’étant arrêté devant la destination, je réglais la note et je sortais, fermant la porte de mon coté. Je faisais le tour, pour rejoindre Len.

• Je me demandais qu'elle serais ma nouvelle demeure.. Grande ? Petite ? Accueillante ? Moderne ? Spécial ? J'allais bientôt le savoir ..! Même si quelque minute plus tôt je n'avais eu aucune envie d'être adopter, j'avais très vite accepter le fait d'avoir un nouveau maître.. Non, je dirais plutôt que c'était mon instinct canin qui m'avait aider à accepter, même si je n'aimais pas particulièrement les humains, mes gênes animal reprenait le dessus et me forçait à me soumettre généralement. Certes, il m'arrivait à être désagréable mais c'était mon caractère et on ne change pas en claquant des doigt, on m'avais souvent répéter que mon plus grand défauts était de dire ce que je pensais.. Il m'arrivais de ne pas réussir à me contenir comme tous à l'heure mais c'était toujours plus fort que moi. C'est alors qu'avant de répondre à ma question, ma nouvelle maîtresse indiqua au chauffeur la direction à prendre en précisant un repère pour l'aider. Je suivais du regard le bâtiment qu'elle montrait par un signe de la main, le bâtiment en question était grand comme je l'espérais, avec un jolie parc en option, cette résidence me plaisait grandement, j'étais très compliqué quand il s'agissait d'habitation mais je ne trouvais aucune critique à dire, vu que j'avais dû habiter presque trois ans dans une petite chambre pour ensuite être enfermer dans une cage beaucoup trop étroite, personnellement je ne demandais rien de plus :
  

« Oh non. Il vit non loin d’ici mais il voyage beaucoup, son travail. Il s’agit de mon oncle. »

• Son oncle ?! Je ne m'étais pas douter qu'il puisse être de la même famille. Je fus pensif sur cette réponse un instant.. Dans ce que je me rappelais je n'avais pas vu de ressemblance ne serais-ce qu'un détail, j'avais plutôt penser que c'était un homme qui était comme un garde du corps.. J'avais vu bien trop loin. La voiture était presque arrivé, mon regard se posa sur la jeune femme :
  

« Et bien, oui, c’est grand, trop même pour une seule personne. »

• Ces paroles fit comme un déclic, son oncle m'avais acheter pour ne pas que sa nièce se sente seule ? Peut être.. C'était une possibilité. Peut être que rester seule chez elle la rendait triste, je ne savais pas si je pouvais ressentir cette solitude, elle n'étais pas vraiment comme la mienne même si le fait d'être seul soit la même chose. En y repensant, le fait d'être seul sous le même toit avec une jeune femme me gênait quelque peu.. Je n'étais habitué qu'à la présence masculine.. Je n'avais presque jamais parler avec une fille de toute ma vie.. Je devais dorénavant m'y habitué si je voulais atteindre une vie de domestique stable. La voiture s'arrêta, je descendais de mon côté, la jeune femme me rejoignais, faisant le tour de la voiture..
  

« Effectivement, elle est assez grande » dis-je sur un ton léger. J'attendais l'autorisation pour pouvoir entrer dans ma nouvelle maison d'hébergement

• Je levais un instant les yeux au ciel, pour le scruter, les nuages toujours présent, le temps était vraiment instable ces derniers jours, un temps à pluie. J’appréciais grandement cela, comme j’appréciais également la douce chaleur du soleil. Je m’en détachais et laissais mon regard parcourir Len. Suite à sa prise de parole, constatant la grandeur des lieux, je me contentais d’hocher la tête pour approuver ses dires. La voiture derrière nous redémarrait, repartie à la recherche de potentiel client. Je m’avançais alors, vérifiant que le jeune homme me suivait, je sortais un jeu de clé. J’allais devoir faire faire des doubles maintenant que j’y pensais. J’ouvrais une première porte en verre poli qui donnait sur un petit hall, décoré sombrement, doucement éclairé. Une autre porte se dessinait devant nous, celle de mon voisin que je ne connaissais point. Je prenais un couloir, mes escarpins claquaient maintenant sur les échelons d’un escalier. Qui nous conduisait à l’étage, où se trouvait le loft. Je glissais la clé dans la serrure, dévoilant ainsi nos appartements. Je l’invitais à entrer et je fermais la porte derrière nous. Je posais mes clés sur un petit meuble sur ma droite, je me déchaussais et plaçais mes chaussures sur la gauche, avant de monter quelques marches, le reste de la demeure étant rehaussé, comme un palier.

Il y avait, le grand salon qui se dessinait devant nous, aux teintes clairs dans le crème, blanc, beige et quelques touches colorés notamment grâce aux fleurs dans les tons pastels qui habillaient la salle. Un tapis au sol, un canapé, un fauteuil, une table basse, la télévision non loin. Le tout ouvert sur une grande baie vitrée, continuée d’un balcon. La pièce avait un style un peu baroque mais pas trop lourd non plus. Sur le coté, sans séparation, à gauche, une cuisine dite à l’américaine. Plan de travail, et table à manger, chaises incluses, et tout ce qu’on trouvait dans une cuisine moderne, bien évidement. Je lui demandais, un peu soucieuse :

"J’espère que cela te conviens…"

C’était assez luxueux sans trop en faire tout de même. Mais j’aurais aimé qu’il se sente bien ici. C’était agréable à vivre pour ma part, je souhaitais qu’il en soit de même pour le blondinet. Je me tournais vers lui, et je me souvenais alors que je me devais lui apporter des soins, sur ses quelques blessures apparentes, il pourrait ensuite s’il le désirait rester dans la salle d’eau ou faire ce que bon lui semblerait, je lui proposais, en reposant mes yeux sur sa personne :

" Si tu veux bien me suivre. "

Je m’aventurais entre ses murs, traversant le séjour, un mur se dressait alors. Dans l’une des cloisons se dessinait un carré qui donnait vu sur mon dressing et inversement de l’intérieur, me permettait d’apercevoir ce qui se tramait dans le reste du loft. Je passais une porte. Et nous arrivions ainsi dans la salle de bain, l’immense, salle de bain. Dans les mêmes couleurs mais avec une plus forte présence de bleu clair et de marbre, au sol, aux vasques par exemple. Elle se composait d’une baignoire arrondie autour d’elle des étagères avec divers produits, un meuble avec des miroirs, et des rangements. Une douche qui était tout en verre. Spacieuse, confortable, belle. On y trouvait produits de beautés, santés, des serviettes, peignoirs etc… Un rideau tiré, ne dissimulait plus une ouverture. Celle-ci faisait en sorte qu’on pouvait accéder à mon dressing, à moitié plein, il était trop volumineux pour moi toute seule. Et dedans, une nouvelle ouverture qui menait à ma chambre. Enfin, je lui ferais voir tout à l’heure. Pour l’instant, j’allais chercher de quoi le soigner.

• Après avoir regarder chaque détail sur la demeure ou j'allais maintenant habiter, je posais mon regard sur ma nouvelle propriétaire, scrutant le ciel, que pouvait-elle bien penser ? C'est ce que je voulais savoir.. Me mettant à mon tour à regarder le ciel remplit de nuage avec divers forme qui laissait à ceux qui la regardait imaginer ce qu'elle représentait. J'aperçus du coin de l'œil la jeune femme approuver ce que je venais de dire, un sourire s'afficha sur mon visage. Je me surpris à être calme, je n'avais pour l'instant pas eus à me plaindre et cela me rassurais en quelque sorte. La voiture qui nous avait emmener jusqu'ici partit avec avoir reçu sa paye. Je me demandais bien qu'est-ce qui était naturelle pour les humains que la vie ne tienne que sur l'argent.. Bah.. Après tout c'était leur vie, les Candy n'avais pas à ce soucier de ça.. Alors je n'allais pas me compliquer à comprendre pourquoi leur vie était remplie de détail compliqué... Après un court moment, ma maîtresse commencer à entrer dans la demeure, je la suivais de près.. Je ressentait de nouveau le manque de fatigue m'envahir mais malgré le sommeil qui pesait, je dévorais des yeux les nouveaux lieu ou j'allais devoir vivre à partir d'aujourd'hui. La première porte était faite en verre et elle menait vers un hall avec un décor légèrement sombre. Après avoir traverser un couloir nous empruntons un escalier qui conduisait à l'étage.. Une porte se dressa sur le chemin qu'empruntais la jeune femme, elle introduis la clef dans la serrure et ouvrit la porte de son appartement qui allait devenir aussi mon lieu de vie, glissant mon regard tous autour de moi, curieux de visiter. L'appartement commençait par un grand salon, les couleurs clair était agréable au regard, la pièce était accueillante et bien décoré à mon goût. Les fleurs avait un parfum agréable, peut être que ma maîtresse ne le sentait pas mais grâce à mon odorat je pouvais sentir une légère odeur se balader dans la pièce, on pouvais y sentir aussi le parfum d'une fleur qui ne mettait pas inconnu l'hortensia si mon odorat ne me trompait pas ! J'aperçus la jeune femme enlever sa paire d'escarpin, j'enlevais de même mes chaussure et l'installa dans un coin, je ne voulais pas être impolie le premier jour et décida de me tenir convenablement. J'admirais surtout le fais qu'il y avait une baie vitré, je n'en avais jamais vu et je ne savais pas que certains humains avait ce genre de chose dans leurs appartement :
  

« J’espère que cela te conviens… »

« C'est parfais ! Je n'ai jamais eu l'occasion d'habiter dans une aussi grande demeure.. » Dis-je le sourire aux lèvres

• Je reposais de nouveau mon regard sur la baie vitré. Pendant que je regardais par la fenêtre j'entendis la voix de ma maîtresse :
  

« Si tu veux bien me suivre. »

• Un peu surpris, j'hésitais un moment puis décida de ne pas faire le compliqué et continua à scruter chaque détail de la pièce alors qu'elle m'emmenait vers la salle de bain sans savoir ce qu'elle voulait faire et pourquoi je devais la suivre.. D'après ce que j'apercevais je devinais que c'était la salle de bain.. Un frisson me parcouru. Je n'aimais pas beaucoup l'eau.. Mais je restais sagement dans la pièce attendant la suite.
  
  

• Je m’étais assuré qu’il me suivait. Tous deux dans la salle d’eau, je pénétrais dans la pièce, m’abaissant ensuite devant l’un des nombreux meubles, je cherchais entre mes divers médicaments, de quoi le soigner. J’avais bon nombre de choses, au niveau santé, peut être un peu trop, je n’étais pourtant pas si hypocondriaque mais sait-on jamais. Je dirais que suite à mon hospitalisation et mes multiples visites, cher différents docteurs, j’étais prudente, c’est vrai. Trop peut être là encore. Je me demandais si je fus toujours ainsi. Je ne crois pas. Enfin, je secouais légèrement la tête pour me défaire de ses pensées, ce n’était pas vraiment le moment de se montrer absente. Je me penchais vers lui de nouveau et je lui faisais signe de venir près de moi, que je puisse voir, de quoi il avait besoin. Je me relevais un peu, et j’en profitais pour désigner le reste du loft dont il n’avait pas encore eu l’occasion de visiter. Soit l’endroit où je rangeais tous mes vêtements et autres accessoires, ainsi que ma chambre, où je passais la plupart de mes nuits sauf que je m’endormais malencontreusement sur le sofa dans le salon, mais cela n’arrivait que peu souvent. Je lui disais donc :

"Dans l’autre salle, c’est le dressing. "

Ce qui me fit penser, qu’il faudrait que j’achète des habits pour le jeune homme, car il n’avait comme tenue, uniquement celle qui portait actuellement. Nous verrons cela un peu plus tard, quand il sera plus reposé. J’ajoutais :

" Et après, la chambre. "

Je m’assoyais ensuite sur le sol avec tout mon attirail autour de moi, le tout un peu désordonné mais bon. Je le fixais dés lors, poursuivant :

" Hm, Len. Il faut soigner ça. "

Je faisais bien sur allusion à ses blessures apparentes. Continuant sur ma lancée après une courte pause :

"Je peux le faire mais, si tu préfères t’en occuper seul, je comprendrais. "

• Alors qu'elle me montrait certaine pièce pendant que nous dirigions vers une pièce, vu j'avais très vite deviner que c'était certainement la salle de bain, je n'aimais pas beaucoup l'eau et je n'avais jamais compris pourquoi d'ailleurs.. Nous étions passez devant ce qui devais être la chambre et le dressing d'après ce que la jeune femme m'avais indiqué.. Curieux de savoir ou j'allais passer mes nuits désormais, ce n'étais pas que j'étais inquiet mais d'après ce que j'avais compris elle n'avais prévu de m'adopter alors.. Mais je décidais de ne pas penser à ces problèmes de logements et me mis à regarder ma maîtresse fouillez un peu partout dans des produits que je n'avais encore jamais vu.. Non, cela me disais quelque chose mais je ne savais pas quoi.. Après avoir regarder un cour moment je décidais de m'assoir à terre et attendre que ma nouvelle maîtresse me dise quoi faire, en attendant je regardais autour de moi.. Me laisserais-t-elle sortir ? Mon ancien propriétaire avec sous-entendu que le monde extérieur était trop dangereux pour quelqu'un qui était devenu docile mais je pouvais très bien me débrouiller en ville ne serais-ce qu'une journée.. Ce n'étais pas comme si je ne savais pas à quoi m'attendre mais je ne connaissais pas beaucoup les façon quotidienne qu'avais les humains habituellement donc je ne savais pas vraiment quoi faire en ville. J'aperçus la jeune femme installer tout un tas de produit, je ne savais pas à quoi il servait mais je sentais comme quelque chose que je n'allais pas aimer.. Des médicaments ? Je pus reconnaitre une marque, de la pommade et tout autre chose ou je ne pouvais pas dire à quoi il servait.. J'eus un frisson en supposant qu'elle avait aperçut les vilaines entailles qui avait aussi laisser une trace sur ma nuque.. L'avait-elle vu en retirant mon collier ? :
  

« Hm, Len. Il faut soigner ça. »

• Je fis alors un mouvement de recule assez brusque. Je ne voulais pas qu'on s'en occupe.. Je ne voulais pas montrer les blessures affreuses que j'avais dans le dos à qui que ce soit ! J'en avais honte. J'aurais aimer les oublier.
  

« Je peux le faire mais, si tu préfères t’en occuper seul, je comprendrais. »

• J'aurais aimé m'en occuper seul mais certaines blessure m'étais inaccessible malheureusement, je détournais la tête pour ne pas rencontrer le regard de l'humaine, je ne voulais pas qu'elle les voient même si elle me faisait extrêmement souffrir j'étais habitué à ressentir cette douleur tous les jours et même si c'était pour les soigner j'avais trop honte pour me laisser faire... :
  

« Ne.. Ne vous déranger pas... Elle partirons toute seule.. »

• Je restais en tailleur au sol, autour des bandages, pommades, désinfectants et autres encore. Il se recula, de façon marquée, je lisais alors, ainsi un certain refus. Mes yeux bleus crayonnés, venaient à chercher à capter son attention. Mais il tournait la tête, son regard me fuyant. J’écoutais ensuite sa petite voix s’adressant à moi. Je ne fus pas surprise dans le fond, en vue de son geste précédent, mais cela m’embêtait tout de même. Je poussais doucement ce qui formait un semblant de cercle, me libérant. Je me relevais et j’allais lentement vers lui. Je m’accroupissais de nouveau, m’assoyant de nouveau devant lui. Mon visage se postant à hauteur du sien, pas de façon proche et intime mais plus de façon à le retenir, à me regarder. Je ne pouvais pas le laisser dans cet état. Dieu sait combien de temps, ses entailles, plaies, allaient mettre à se cicatriser et même si elle venait à s’infecter…Je m’inquiétais ? …Oui. Un sentiment nouveau qui me prenait, qui me semblait familier, naturel. Etait-ce un trait de ma personne et de celle passée ? Je me le demandais. Je ne savais pas quoi en conclure, préférant mettre cela de coté. Ma voix, un peu plus tendre se faisait entendre dans la salle d’eau :

" Len, je t’en pris… "

Je ne lui voulais aucun mal, mais je comprenais bien le fait qu’il ne se laisse pas faire et qu’il ne m’accordait pas encore une totale confiance. Je n’étais encore qu’une inconnue me prénommant Hortense, Hortense Van Stein. Il ne savait rien de moi…Tout comme j’ignorais bien des choses. Sincère dans mes propos, j’ajoutais :

" Je me doute que cela puisse être gênant. Mais il faut vraiment s’en occuper. Laisses-moi faire, s’il te plait… "

Je ne savais pas vraiment de quoi il voulait se cacher, avait-il peur que je lui fasse mal ? Je ne savais pas, et je n’osais pas insister davantage. Je me taisais donc, mon regard rivé vers le jeune homme. En silence, j’attendais…

• Personne à part celui qui me les avait fait n'avais vu ces blessures, j'en avais honte, ces entailles me rappelait à quel point j'avais été naïf de faire confiance à quelqu'un que je ne connaissais pas. J'avais.. Peur. Je ne voulais souffrir plus que je ne l'avais déjà été. Avais-je eu raison de m'être comporter docilement jusqu'à présent ? Pouvais-je lui donner ma confiance ? Je n'en savais rien.. Elle ne ce comportait pas comme mon ancien propriétaire c'était différent mais je n'espérais pas quelque chose de sa part. Être adopter une seconde fois laissais surement croire surement que j'avais été désobéissant mais cette jeune femme n'avais pas l'air de s'en rendre compte.. J'avais beaucoup de question à lui poser mais j'hésitais.. Pourquoi ? Je n'en savais rien. Ce n'était surement pas le bon moment. Après la réaction de recul que je venais d'avoir, j'avais éviter son regard me rendant compte que mon geste en disait beaucoup. Je ne vis pas ma maîtresse s'approcher de moi, m'en rendant compte seulement quand son visage était assez prêt du miens. Surpris de ce geste mais joues commencèrent à prendre une légère teinte rouge.
  

« Len, je t’en pris… »

• J'avais détourner mon regard une nouvelle fois, j'étais embêter.. Je n'avais vraiment pas envie de les lui montrer. Ce n'était pas des choses sur quoi on pouvait se vanter. Que pouvait elle bien penser.. ? Pourquoi s'embêter à les soigner.. ! Ce n'était pas elle qui en souffrait, je ne comprenais pas pourquoi :
  

« Je me doute que cela puisse être gênant. Mais il faut vraiment s’en occuper. Laisses-moi faire, s’il te plait… »

• Je n'osais pas croisé son regard. Après quelques secondes d'hésitation j'élevais enfin la voix :
  

« Pourquoi tenez-vous tellement à les soigner ? Je ne vous comprend pas... »

• Je laissais mes mains, l’une sur l’autre, entre croisées sur mes chevilles, étant assise. Il ne me regardait toujours pas, je restais quand même sur ma position. Ne bougeant pas et attendant patiemment une quelque conque réaction, ou une parole de sa part. Hésitait-il ? Sûrement, c’est ce que je pensais en tout cas. Mes yeux restaient maintenus sur les traits de son visage. Le silence, nous entourant alors. J’observais durant un fragment de seconde le reste de la salle d’eau, parfaitement rangée. Ma concentration se reportait sur le blondinet, quand il daignait parler. Hm. Une question. S’en suivit d’un commentaire, sur le fait qu’il ne me comprenait pas. Ah, mon petit, tu n’es pas le seul, et moi-même je doute de ma propre personne. Enfin, je commençais à lister les différentes raisons qui me poussaient à vouloir le soigner dans mon esprit. Je fermais les yeux et haussais vaguement les épaules. Comment devais-je mener mon argumentation ? Il ne semblait vouloir se laisser faire, je me détournais de mon but premier, pour réfléchir encore une fois à ce qui pouvait le pousser à nier le fait qu’il fallait s’occuper de ça. Cela pouvait être tellement de choses, que je m’y perdais presque…J’ouvrais doucement les yeux, et j’inspirais.

Il fallait se montrer raisonnable, je ne sais pas si je pouvais le forcer. Non, du tout. Alors j’allais répondre à son interrogation, et il en jugerait de la suite. Alors, pourquoi tenais-je tellement à la soigner ? Bonne question. Excellente même. A laquelle j’aurais pu apporte bien des réponses. Une longue liste, vraiment. Je condescendais à lui dire :

" Allons, je vois bien que cela t’est source de souffrance. Ce n’est jamais agréable de vivre avec ses blessures passées. "

Je n’arrivais pas encore à croiser son regard, mais je continuais à m’exprimer :

" Et même, cela est soignable, alors il faut y remédier. De même tu te sentiras mieux après, déjà rien qu’au niveau physique. "

Après, savoir comment ça allait moralement, je ne le savais pas encore, peut être avec le temps. Nous pouvions déjà faire en sorte de l’alléger sur le poids des maux de son corps. Comme je l’avais dis, c’était soignable, alors il ne fallait pas rester les bras croisés. Dans le fond, j’espérais peut être quelque chose. Il est vrai qu’il s’agissait de lui, et il est vrai que moi je n’en ressentais pas les effets. Alors me rebellais-je ainsi contre mon impuissance devant ce mal incurable qui m’animait. Probablement. J’étais inutile à ma personne, changeais-je, en désirant l’aider. Cela ne me ressemblait pas, mais cela me paraissait être une bonne explication. Sans être égoïste, je voulais qu'il se sente bien...

• Pourquoi vouloir garder ces blessures tel qu'elle était ? Je me disais comme excuse que je ne voulais pas faire remonter les souvenir de mon passer qui pouvais à tout moment me faire montrer agressif face à n'importe qui. Mais à quoi bon nier le fait que j'avais oublier tout ça, je vivais avec cette souffrance que je n'arrivais pas à gommer de ma mémoire. Pourquoi avait-il fait irruption dans ma vie ? Il n'avait pas fait grand chose pour moi, il avait juste détruit la dernière onde de fierté qui me restait. Je me sentais vraiment bête de faire le compliqué pour de simple blessure, ce n'est pas comme si ce qu'il m'étais arrivé était gravé.. Pourquoi tant de honte pour de simple blessure.. Je n'étais sans doute pas le seul à avoir été maltraité de la sorte. Oui.. Mais malgré je restais sur mes positions, j'avais juste arriver à me faire douter. J'étais très tendu, je ne pouvais pas tenir tête à la jeune femme très longtemps car mes gènes animal commençait à reprendre sur moi, ce qui allait du fait d'être obéissant envers tout humain.. Mes oreilles canine se baissèrent sous le sentiment de honte que j'avais d'avoir réagit de la sorte :
  

« Allons, je vois bien que cela t’est source de souffrance. Ce n’est jamais agréable de vivre avec ses blessures passées. »

• J'avais enfin réussir à posé mon regard sur le visage de la jeune femme mais celle-ci avait détourner son regard.. Pourquoi ça ? Je n'en savais rien.. Il était malgré les apparence difficile de deviner ces pensées. S'inquiétait-elle pour moi ? Je n'arrivais pas à savoir si cela était sincère ou non, on m'avait tous le temps mentit, était-elle sincère ou jouait-elle seulement son rôle de maîtresse attentionné.. ? Je voulait croire en la première option, j'espérais plutôt arriver à le croire :
  

« Et même, cela est soignable, alors il faut y remédier. De même tu te sentiras mieux après, déjà rien qu’au niveau physique. »

• Un moment d'hésitation apparut. Elle n'avait pas tort, autant souffrir d'autant plus pendant un moment pour me sentir beaucoup mieux ensuite mais le fait que quelqu'un touche à ses blessures me gênait énormément, j'avais enfin décider de me laisser faire. Sans ajouter un seul mot je commençais à déboutonner les boutons de ma chemise un à un et l'enleva avec délicatesse. On pouvait voir une dizaine de marque très profonde à chaque mouvement j'en souffrait énormément de plus quelque bleu se mêlait entre certaine entaille, je n'osais plus regarder ma maîtresse dans les yeux :
  

« Ce n'est pas jolie à voir.. »

• C’était surement un sujet délicat, très délicat. Il retira les boutons de sa chemise lentement, je fus soulagée, qu’il accepte de me montrer l’ampleur des dégâts, et qu’il m’autorise à lui procurer ces soins. Le vêtement ouvert, me laissais entre apercevoir certaines plaies, entailles, et même des bleus. Il l’enleva doucement, et quitta mon regard, ajoutant ces quelques mots. Je me concentrais sur ces marques, plus précisément encore sur celles ayant une profondeur importante. Comment avait-on pu lui affliger cela ? Je n’oserais pas lui demander, pas tout de suite. Je me rapprochais de lui encore un peu et je baissais la tête, pour continuer à scruter ses blessures. J’avais eu raison d’insister, un peu plus et on risquait de se retrouver à l’hôpital. Mes yeux restaient encore un peu de temps sur sa peau. Je relevais alors la tête, il me fuyait toujours. Je me doutais de sa gêne, et d’une possible honte, je cherchais mes mots, mais ce n’était pas tache simple pour ma personne. Je ne voulais pas lui paraitre maladroite. Je me détachais un peu de lui. Je me relevais doucement, le tissu de ma robe entre mes doigts que je relâchais maintenant. J’ajoutais d’une voix qui se voulait un peu plus douce, je ne savais pas si ça allait s’entendre :

" Merci. "

Oui, je le remerciais, de m’accorder cette fraction de confiance. Je lui tournais le dos, et j’allais chercher ce dont j’avais besoin. Je chargeais mes bras, mes mains, et je retournais à ses cotés. A genoux, je posais alors tout cela au sol. Je saisissais un premier coton dans le récipient prévu à cet effet, et je l’humidifiais avec du désinfectant. Je restais en suspens, ajoutant :

" Je vais commencer par les plus petites. "

Je passais le coton sur quelques parcelles de son corps, ainsi que suite, m’assurant ainsi qu’elles ne s’infecteront pas. Je prenais ensuite une compresse, je ne pouvais plus utiliser de coton dans les lésions les plus béantes, il laisserait des résidus. J’étais callée sur ça, le médical ? Assez oui. J’avais lu bien des livres, consulté bien des sites, rencontré des spécialistes etc…Forcement, ça aide n’est ce pas… Répétant l’opération précédente avec précaution et délicatesse, je lui disais :

" Si tu as mal, dis le moi. "

J’agissais avec précision, prudence, mais sait-on jamais, je n’étais pas à sa place…

• J'avais décidé d'être sage et de laisser ma nouvelle propriétaire soigner les plaies qui me faisait souffrir depuis un moment. Il me semblait que certaine avait été causer par ceux qui m'avait conduit à l'animalerie il y a quelque semaine déjà.. Il avait dû ouvrir d'autre plaie surement, heureusement que j'avais fait en sorte que certaine goutte de sang n'avait pas tâcher ma chemise blanche, cela aurait tout de suite attiré l'attention et je n'aimais pas beaucoup me faire remarquer par ce genre de chose. Maintenant torse nue, je m'étais légèrement tourné pour que l'on puisse m'appliquer les soins nécessaire. Je ne me posais plus la question si j'avais raison ou non, je ne voulais plus souffrir en me trouvant l'excuse que cela puisse être gênant, même si elle était mais cela m'étonnerais qu'elle puisse deviner tout ce qu'on m'avais fait subir dans mon passé.. Ces entailles laissait seulement deviner que j'avais été maltraiter pas de la façon que je voulais impérativement cacher, je n'avais pas à avoir l'air gêné pour ça.. Cette pensée me soulagea beaucoup. Après avoir vérifié quelques blessures je vis la jeune femme se lever :
  

« Merci. »

• Surpris de ces remerciement sans fondement ou n'avais-je pas remarquer. Mais ces paroles me fit légèrement sourire, je ne savais pas pourquoi. Tout étais nouveau dans cette seconde adoption, peut être avais-je tort d'avoir confiance en elle mais me laisser aller malgré ce que j'avais vécu n'étais pas désagréable.. Je commençais à en avoir assez d'être toujours sur mes gardes, il fallait seulement que je me dise que le passer était derrière moi même si il était dur à oublier, cela n'étais pas impossible pour autant. Je vis quelque flacon poser au genoux de ma maîtresse, j'étais curieux de savoir à quoi il servait mais j'avais aussi peur que cela me fasse mal. Je vis le coton remplie de ce contenais un des produits, je m'attendais au pire, j'étais assez tendu attendant la douleur de pied ferme :
  

« Je vais commencer par les plus petites. »

• Je ne savais pas du tout celle qui était petite ou pas, alors je ne savais pas ou ça allait tomber. Quand le coton eu un contact avec ma peau une petite douleur vint mais se fut plutôt la froideur de ce qui avait été mis dessus qui me fit frissoner. Je m'attendais à beaucoup plus pire, rassuré qu'il y est eu plus de peur que de mal. Un soupire de soulagement s'échappa de ma part et mon corps se décontracta, même si cela faisait mal j'avais vu bien plus douloureux jusque là quoique certain picotement était assez désagréable, certaine blessure n'avait certainement pas eu le temps de cicatriser et elle faisait assez mal mais je pris sur moi et ne bougea pas, ce fut que quand je fis qu'une compresse allait être poser que je commençait à paniquer mentalement, mes oreilles canine gigota légèrement.
  

« Si tu as mal, dis le moi. »

« Ou..Oui mais faîtes attention.. » Dis-je avec un ton légèrement apeuré et gêner

" Je ferais attention. "

J’avais pu observer dans sa chevelure blonde, ses oreilles de canidés s’agitées, je me demandais durant quelques secondes jusqu’où allaient leur sensibilité. Cela pouvait traduire ce qu’il pensait, mais peut être avait-il aussi une meilleure audition, il était peut être plus réceptif aux sons grâce à ses attributs canins. Surement, très vite je reportais mon attention à ma tâche première. J’agissais lentement, le regardant par moment pour m’assurer que je ne lui faisais pas mal. J’étais surprise de la douceur dont je faisais preuve. Non pas que j’étais brusque, de nature, je ne sais pas. Mais je ne m’étais jamais comporté ainsi il faut dire. Je ne m’étais jamais retrouvé dans cette situation aussi, il fallait dire. Je passais adroitement la compresse contre sa peau. Je remarquais une nouvelle fois sa gêne, et dans sa voix, je distinguais un ton légèrement apeuré. Ce que je pouvais comprendre, je cherchais alors de quoi le rassurer, et chasser de son esprit toutes formes d’inquiétude. Tout en continuant de désinfecter, je poursuivais après quelques minutes de silence entre nous :

" J’ai bientôt fini. "

Je pivotais faiblement pour avoir accès à la totalité de ses blessures. Suite à cela, je prenais ce qu’on appelait communément du Steri-strip, ces bandelettes en support microporeux renforcé de fibres de polyester et enduit d’un adhésif hypoallergénique. Je m’appliquais à les mettre une à une pour refermer ses plaies. J’ajoutais, sans pouvoir le regarder, mes yeux trop occupés à suivre mes mains dans cette action :

" Penses à autre chose…Hm, je ne sais pas…"

Je prenais le temps d’une brève réflexion, le questionnant ensuite :

" Qu’est ce que tu apprécies, ce que tu trouves agréables ? Par exemple…"

« Je ferais attention. »

• J'étais assez inquiet ne pouvant voir l'étendu des dégâts qu'avait fait mon ancien maître je ne pouvais pas savoir si cela allait être dur à soigner ou non. Mes oreilles canines était maintenant replier sur ma tête attendant de recevoir les douleurs qui était peut être inévitable.. Combien de temps allait-elle me faire souffrir encore ? Je n'en savais rien. Peu à peu, j'oubliais la gêne que j'avais eu au début en me focalisant sur le pourquoi qui poussait ma nouvelle maîtresse à soigner ces plaies.. D'après ce que je me souvenais, mon ancien propriétaire ne faisait jamais attention au blessure que je me faisais, son sourire suffisait pour faire oublier la douleur mais je ne m'étais jamais aperçut que ce sourire chaleureux n'étais qu'un masque qu'il c'était forgée pour mieux me contrôler et combler ses désirs pour me jeter ensuite une fois le mal fait.. Cette pensée m'attrista. Quand je sentis ce qui devais être la compresse sur ma blessure j'étouffai un gémissement de douleur. Cette douleur m'avais fait oublier l'espace d'un instant les souvenirs de cet homme que je voulais tant oublier. Je reportais mon attention sur les geste de la jeune femme, un silence s'installa, il était assez pesant mais supportable :
  

« J’ai bientôt fini. »

• Mes oreilles bougèrent légèrement, j'écoutais ce que faisais ma maîtresse. Certain flacon dégageait une odeur désagréable mais si cela pouvait aidé à guérir mes blessures... Mais cette odeur devenait de plus en plus insupportable :
  

« Penses à autre chose…Hm, je ne sais pas… - Qu’est ce que tu apprécies, ce que tu trouves agréables ? Par exemple… »

• Ce que j'apprécie ? Je ne m'étais jamais poser la question.. Je cherchais mais je ne voyais pas ce que je pouvais imaginer pour faire disparaitre cette douleur. C'est alors qu'une des bandelettes effleura une de mes blessures, un autre gémissement sortit, cette plaie était beaucoup plus douloureux et qui avait provoquer un geste de recul par rapport à la jeune femme qui tentait de me soigner, un sourire gêné s'afficha et je repris ma position initial pour continuer les soins :
  

« Excusez-moi.. »

• Je cherchais de nouveau à ce que je pouvais apprécié, c'était assez étrange de ce poser ces questions alors que habituellement la réponse paraissait assez simple :
  

« Hmmm.. Ce que j'aime ? Je ne m'étais jamais poser la question.. Vous allez trouvez ça étrange surement, mais je ne sais pas ce que je pourrais aimer. Peut être que si vous me dîtes ce que vous appréciez je trouverais peut être » avais-je lancer avec un sourire sincère

• Cela n’était pas simple, j’avais peur d’aggraver sa douleur, quand je venais à poser sur sa peau de quoi suturer les entailles, il recula de nouveau. Je relevais la tête pour l’observer, un peu désolée. Il revenait à sa place, se replaçant correctement comme auparavant, et il s’excusa. Ce n’était pas la peine. Je baissais de nouveau le regard pour en finir. J’appliquais avec assurance, et patience les bandelettes. Je tachais de prendre mon temps pour limiter sa souffrance, mais pas trop non plus, pour que tout cela soit terminé rapidement et qu’ainsi cela soit le moins désagréable possible pour lui. J’avoue, que je ne m’attendais pas à cette réponse à ma question, je me stoppais et j’inclinais mon visage pour voir son sourire. Il ne savait pas ? Je fus légèrement surprise, sans pour autant le montrer, je le fixais de mes yeux bleutés, jamais, avant, il ne ce l’était demandé ? Sa dernière phrase me gênait quelque peu, non pas que c’était déplacé, je trouvais même normal qui me retourne cette interrogation. Mais…Comment lui dire ? Je reprenais mes mouvements et quittaient ses traits, le temps pour moi, de rechercher, de trouver comment lui formuler. Ne laissant pas le silence s’installer entre nous deux, j’ajoutais :

" Cela risque d’être embêtant alors… "

S’il attendait de savoir ce que je pouvais aimer, pour découvrir, trouver ses goûts, il était mal tombé, malheureusement pour sa personne. Cependant, j’essayais de faire un effort, je savais bien quelques petites choses, mais c’était bien futiles, et même. Je finissais de le soigner, me décalant un peu, je retombais sur les courbes du blondinet. Je passais alors ma main dans mon cou, frottant ma nuque, je lui avouais :

" Je ne sais pas trop moi non plus. Mais il me semble que j’aime les fleurs, les hortensias, le violet... "

Disais-je en prenant une de mes mèches de mes cheveux entre mes doigts, légèrement amusée, ce n’était pas arrivé depuis bien longtemps, pour ma chevelure elle fut toujours ainsi, enfin depuis mon réveil, avant, je ne pourrais pas dire. Mais cela ne me dérangeait pas, j’aimais bien, surement. Je poursuivais :

" La cuisine aussi. "

Je haussais une nouvelle fois les épaules, reprenant :

" Tu devrais guérir vite, en faisant attention. S’il n’y a pas d’amélioration mais j’en doute, on consultera un professionnel, mais il n’y a pas de raison. Ça ira. "

Je rangeais tout. M’agitant dans la salle d’eau, une fois que tout était à sa place, je me retournais vers Len, debout :

" Tu veux quelque chose en particulier ? Te reposer, peut être ? Manger ? "

• La douleur que mes blessures produisait à chaque fois qu'elles étaient même juste éraflé par les soin qu'on me procurait devenait de plus en plus insupportable, ne voulant pas poser de problème pour le moment je faisais du mieux que je pouvais pour bouger le moins possible étouffant par certain moment quelque gémissement de douleur. J'essayais de me concentrer du mieux que je pouvais sur des idées plus reposante comme le fait de n'avoir jamais eu l'idée de penser un peu à ce que j'aimais. Certes j'étais le mieux placé pour me connaitre mais le fait de ne pas savoir mes spécialités en matière de goût ou de choix me dérangeait, les sucreries ? Je n'y avait goûter qu'une seul fois en me risquant dans mon passé de rebelle et ce souvenir remontait trop loin pour que je me rappelle quoi que ce soit à ce sujet, même si je me rappelais que je l'avais beaucoup apprécié mais doutant que ce soit la famine qui m'avais presque tué à ce moment là je préférais ne pas désigner ce choix qui avais été pris au hasard dans un recoin de ma tête ou refoulais certain souvenir certain plus agréable que d'autre. Je ne savais pas grand chose de la vie à part manger, dormir et jouer mais encore, j'avais lu en secret certain livre qui m'avais été interdit à l'époque.. Malgré cec que je savais, je n'avais encore jamais vécu certain évènement qui semblait si naturelle pour certain.. Le monde extérieur dont je me souvenais avant cette sombre rencontre n'était que danger et violence.. Rien de ce qu'on m'avais raconté ou de ce qui était écris dans les livres que j'avais voler. Curieux de savoir la réponse de ma maîtresse, je restais tout à son écoute, étant beaucoup plus libre de ces actions que moi j'aimais savoir ce qu'elle était les préférences de quelqu'un qui avait surement dû vivre toute sorte d'événement, était-ce des choses que j'avais moi-même croiser ? J'en doutais :
  

« Cela risque d’être embêtant alors… »

• Embêtant ? Ces mots avaient intensifier ma curiosité. Même si je présentait que nous étions différent je pensais pouvoir me faire une idée de ce que représentait les préférence. Je n'avais jusque là penser qu'à ma survie ou tirer partit de la situation pour avoir le plus de confort au long de ma vie. Même si je savais me plaindre, cela s'avérait toujours être des choses générale comme la politesse et tout autre chose mais je n'avais jamais pensé à être à cheval sur les détails ou demander quelque chose qui pouvait signifié un quelconque rapport avec moi comme mes préférence pour certain goût en cuisine, sucré, salé, couleur et j'en passe.. Je n'avais jamais eu une vie très palpitante, j'étais comme tous ces hybrides qui faisais partit de ceux ayant eu un passé plutôt dur. Même si je savais bien que ma vie n'avais jamais été rose jusque là, je n'aimais pas que les gens me prenne en pitié, au moins quelque chose ou je savais à quoi m'attendre.. Je ne connaissais que mes goût négatif, j'avais vu tellement de chose noir que j'avais presque oublié que d'autre couleur plus vive existait, mais était-elle possible pour un Candy de mon espèce de pouvoir avoir une vie paisible, peut être et je savais que je ferais tout pour qu'il en soit ainsi :
  

« Je ne sais pas trop moi non plus. Mais il me semble que j’aime les fleurs, les hortensias, le violet... »

• Les hortensias ? Il m'avais aussi sembler sentir une douce odeur de ces fleur en arrivant. Le nom de ces fleurs ressemblait beaucoup au prénom que ma maîtresse portait. Mon regard se posa sur la jeune femme, je restais concentrer sur ses parole. Les fleurs pouvais faire partir des goût de chacun ? Surement. Je n'avais jamais vu beaucoup de fleur mais j'avais pu voir, dans les rares occasions ou j'avais pu sortir, cette fleur, où l'avais-je déjà vu ? Je n'en avais aucun souvenir :
  

« La cuisine aussi. »

• En y repensant, je n'avais jamais vu quelqu'un cuisiner, tout ce que je faisais c'était manger sans savoir d'où sa venait et comment cela ce préparait. N'ayant pas goûter à diverse chose je ne savais pas ce qui se mélangeait ou non. Je me surpris à m'intéresser à diverse chose qui avant ça ne m'avais pas beaucoup toucher.. J'entendis de nouveau la voix de ma propriétaire qui avais interrompu mes pensées :
  

« Tu devrais guérir vite, en faisant attention. S’il n’y a pas d’amélioration mais j’en doute, on consultera un professionnel, mais il n’y a pas de raison. Ça ira. »

• Curieux que j'étais, je voulais savoir à quoi ressemblait mon dos une fois tous ces bandages mis en place sur des blessures dont je ne connaissais l'apparence, non pas que je pouvais pas les voir mais que je n'avais jamais chercher à regarder, la souffrance qu'elles m'avait fais endurer jusque là était suffisante et je ne voulais pas regarder les marques de la colère qu'avais eu mon propriétaire qui avait à ce moment là c'était acharné avec un instrument dont le nom m'avais échapper. Touchant un des bandages qui avait été poser près de ma nuque pour ensuite prendre ma veste qui était rester dans un coin, je voulais la remercié mais je n'eus pas le temps :
  

« Tu veux quelque chose en particulier ? Te reposer, peut être ? Manger ? »

• Je n'avais pas vraiment d'idée en tête à vrai dire.. C'était ma première journée et je ne savais pas les habitude qu'avais normalement m'a propriétaire. Je décidais en premier lieu de la remercier, je pris un air doux :
  

« Je vous remercie pour les bandages et la proposition.. Mais, je ne veux pas vous déranger d'avantage, faite comme d'habitude, je ferais en sorte de suivre votre quotidiens sans vous embêter.. Je pense ne rien demandez de plus aujourd'hui. »

• A vrai dire, j'avais assez faim et sommeil mais le fait que le comportement de la jeune femme soit devenu chaleureux et calme ne me donnait en aucun cas envie de la déranger d'avantage..