Jamais content.. [ Hortense ]

"Len… "

Je soupirais faiblement, son prénom m’échappait, alors que je restais face à lui. Les bras le long du corps, je tournais la tête. Alors quoi ? A quoi s’attendait-il ? Faire comme d’habitude. Je savais qu’il n’avait pas conscience de ce que j’étais, tout comme il ne savait pas la vie que je menais. Me suivre ? Il tomberait avec moi dans ma longue chute. Ce n’était pas une bonne chose. Devais-je changer, pour lui éviter ça. Ou lui montre, comment je me comportais ? Soit…Je regardais l’heure, qu’aurais-je fais en cette fin d’après-midi. Me mettre sur mon balcon, respirer le parfum des hortensias qui me tenaient compagnie, scruter le vide, l’horizon. Ne rien faire. Pouvais-je encore me montrer aussi passive ? Peut être pas. Je semblais surement hésitante. Je m’avançais alors de nouveau vers lui, cherchant une alternative à toutes mes pensées qui se heurtaient dans mon esprit. Je laissais mes yeux sur lui avant de les diriger vers ma chambre. Hm, pourquoi pas ça… Je m’arrêtais et j’ajoutais :

"Sincèrement…Je ne veux pas te mentir, je suis une personne…Oh comment dire… "

Mes mots, mes mots que je perdais, je ne voulais pas l’effrayer non plus, je poursuivais, après quelques secondes :

"Je… Je suis assez passive. Je ne pense pas que tu trouveras ça passionnant et épanouissant d’être à mes cotés. Je suis souvent, à ne rien faire. Mais, je ferais un effort, car maintenant je ne suis plus toute seule. "

Je lui faisais alors signe de me suivre, je passais dans le dressing, pour me retrouver dans la chambre, je lui proposais :

"Tu peux te reposer un peu, te mettre au lit. Je vais ranger un peu, arroser les fleurs, et après je ferais la cuisine. "

Au sol, quelques livres trainaient, et pas tous en japonais. En parlant ensuite de nourriture, je me demandais ce que j’allais faire, aussi je l’interrogeais :

" Qu’est ce que tu veux pour le diner ? Oh…Je suis plus gastronomie européenne…Qu’asiatique. "

En effet, je m’y étais fais, mais je gardais mes gouts culinaires de mon pays d’origine, et de ses environs. Enfin, il n’était question que de moi.

De plus en plus de chose nouvelle se mélangeait peu à peu dans ma tête sans savoir pourquoi. J'avais espérer ne pas embêter ma nouvelle propriétaire vu qu'elle avait été très chaleureuse à mon égard je décidais de ne pas faire le difficile et accepté tous ce qu'elle pourrait me proposer. Personne n'avais prêter attention à ma personne jusqu'à aujourd'hui ou si mais pas sincèrement. Maintenant que je me rappelais de vague souvenir de ma première adoption je me disais que j'avais été bien naïf d'avoir suivit un homme qui m'avait affiché des sourire forcé, mais je ne voulais surement pas y croire à cet époque et cela avait fait ma perte. Pouvais-je faire confiance cette jeune femme ? Je n'en savais pas plus, je n'étais bon qu'à me poser des questions mais, mon arrivé ne remontait à peine à une heure ce qui était assez récent, à vrai dire. Que pouvais-je bien demander.. A manger ? Dormir ? Oui.. Mais je n'avais pas le temps de rajouter les idées récente qui venait de se loger dans ma tête que ma maîtresse évoqua mon nom suivit d'un faible soupir. Avais-je dis quelque chose d'embêtant ? Oui, cela devait être vrai. Peut être que je n'étais qu'une gêne, qui sait ? J'étais sans doute son premier Candy et elle ne devait pas avoir l'habitude. Son regard se posa sur moi avant de se diriger vers la pièce qui devait servir de chambre avant de reprendre :

« Sincèrement…Je ne veux pas te mentir, je suis une personne…Oh comment dire… »

Que voulait-elle bien dire ? Je m'apercevais qu'elle cherchait en vain des mots pour expliquer ses pensées qui était surement compliqué à expliquer.. Restant à son écoute sans en perdre une miette, mon regard ne la quittait pas :

« Je… Je suis assez passive. Je ne pense pas que tu trouveras ça passionnant et épanouissant d’être à mes cotés. Je suis souvent, à ne rien faire. Mais, je ferais un effort, car maintenant je ne suis plus toute seule. »

Passive ..? Au fond, je me disais que ne pas beaucoup bouger ne changeait pas de ce que j'avais put faire chez mon ancien propriétaire sauf que je passais mes journées seul enfermer dans une chambre à double tour ou j'y avais manger et dormit presque un bon moment. Ne sortait-elle pas souvent ? Cela me paraissait bien étrange, pourtant, les humains était une " race " très active à se que certain hybride m'avais expliquer. Un signe de la part de ma maîtresse me fut adresser pour la suivre, je m'exécuta sans hésitation cette fois-ci m'étant habitué à sa présence.

« Tu peux te reposer un peu, te mettre au lit. Je vais ranger un peu, arroser les fleurs, et après je ferais la cuisine. »

Interloquer sur le moment, je ne savais plus si j'avais une chambre individuel ou si je dormais avec ma nouvelle propriétaire, mes joues reprirent une légère couleur pourpre à l'idée de dormir avec une femme, ce qui était extrêmement gênant.

« Qu’est ce que tu veux pour le diner ? Oh…Je suis plus gastronomie européenne…Qu’asiatique. »

J'inspectais la chambre, baladant mon regard sur chaque recoin de la pièce, l'odeur qui y régnais était légèrement plus différente que celle qui se promenait dans les autre pièce mais je ne pus savoir la raison. Une question me venu en tête, je m'asseyais sur le rebord du lit :

« Ne vous en faites pas, j'ai l'habitude de ne pas beaucoup bouger.. Ne connaissant pas beaucoup de plat, je vous fait confiance » dis-je le sourire aux lèvres

Mon attention se posa sur quelque livre qui trainait par-ci par-là dans la pièce, prenant au hasard un des bouquins qui se trouvait à mes pieds, c'était bien des lettres qui était écrite mais la signification de chaque mot me laissait perplexe.. J'essayais tant bien que mal à les déchiffrés mais sans résultat, refermant le livre sans comprendre même le titre de ce recueil je décidais tant bien que mal à poser ma question, j'essayais de cacher ma gêne :

« Ano... Il n'y a qu'une seule chambre ? »

J'étais beaucoup gêner et je regrettais d'avoir cette question.. Peut être y avait-il deux chambres, je n'en savais rien, j'essayais tant bien que mal à me rattraper :

« Ah.. J.. Je n'ai rien dit.. Oubliez m.. ma question ! »

• Mon corps basculait légèrement sur le coté, pour que je puisse porter un regard sur le jeune homme. J’étais non loin de la deuxième baie vitrée du loft, moins impressionnante que l’autre mais non négligeable, qui donnait sur le même balcon. Ainsi je pouvais très aisément aller du salon à la chambre, sans passer par la salle d’eau. Après une première réponse de sa part, je me hâtais à choisir, quoi, lui préparer en manger et surtout dans quelle proportion, mangeait-il beaucoup ou peu ? Hm, je ne savais point. J’aviserais, la quantité n’était qu’une futilité. Je verrais en fonction de ce qui se trouvait dans la cuisine. Je remarquais alors, qu’il prenait un des livres qui jonçaient le sol. Je compris rapidement qu’il s’agissait d’un ouvrage dont la langue lui était inconnue, en vue de son expression perplexe. Qui fut bien changeante, j’en connaissais vite la raison. Il me demandait s’il n’y avait qu’une chambre. Et bien, oui. Cela ne m’avait même pas effleuré. Je me tournais vers le grand lit, contrainte de lui dire qu’effectivement, le loft n’avait pas deux pièces à coucher. J’allais pour ouvrir la bouche, quand il s’adressa de nouveau à moi. Oublier ? Mais non, enfin. C’était normal de savoir, où il pourrait passer ses nuits. Je songeais un instant. Toujours décidée à lui répondre, j’ajoutais dans les mêmes temps :

" Il n’y a qu’une chambre. Je n’y avais pas pensé…"

Je réfléchissais, ce n’était pas si problématique, je pouvais lui laisser mon lit et aller dormir sur le canapé, mais bon. Je ne sais pas si la situation était vivable, supportable longtemps, un sofa reste un sofa, comme un lit est un lit. Allais-je devoir investir, dans l’immobilier une seconde fois ? Peut être… Ou bien, dormir avec lui, j’étais prête à partager, mais je lisais facilement la gêne sur son visage. Quant à moi. Je ne sais même pas si j’ai dormi avec une personne dans un même lit, ne serait-ce qu’une nuit. J’étais seule à l’hôpital, j’étais seule ici aussi. Ne sachant pas trop quoi répliquer. J’exposais :

" Je peux te laisser mon lit. Ce n’est pas un soucis, temporairement."

En attendant oui. Je me dirigeais alors vers la baie vitrée, j’en ouvrais une des vitres qui la composait, la poussant, laissant de quoi me glisser dehors, je reprenais ma position initiale de ce matin, m’assoyant, ma tête contre la balustrade soutenue par mes bras qui dans leur continuité se laissaient choir dans le vide. Juste une minute, humant l’arôme enivrant des fleurs qui meublaient le balcon. Je rentrais mais je ne refermais pas. Je passais devant Len, et je lui disais :

" Ne t’en fais pas, tu peux te reposer maintenant si tu le souhaites."

Je lui avais énoncé mes taches à faire. Je m’avançais dans le dressing, pour me changer. Je devais encore m’occuper des plantes, faire un peu de rangement et cuisiner. Je saisissais un chouchou, un élastique que je nouais en queue de cheval haute dans mes cheveux en m’aventurant parmi mes vêtements.

Mes joues prenait une teinte légèrement pourpre, ma curiosité m'avait emporté et l'idée de dormir avec une femme me gênait pas que je ne l'aimais pas mais, je n'avais pas l'habitude de dormir avec un jeune fille. J'avais pris l'habitude de dormir avec mon ancien propriétaire mais la dernière nuit que nous avions passez ensemble m'avait été très désagréable. Secouant légèrement la tête pour m'enlever cette pensée frustrante de ma tête. Je ne l'avais toujours pas oublié malgré le temps que j'avais passé dans cette cage glacée ? Comment l'oublier ? Je pensais beaucoup trop souvent à cette ignoble humain qui avais pris tout ce qui me restait. Demandant d'oublier ma question pour la simple et bonne raison que je m'attendais à une réponse qui allait me mettre surement mal à l'aise :

« Il n’y a qu’une chambre. Je n’y avais pas pensé… »

Une chambre ? J'en étais sûr.. Mon adoption n'était surement pas prévu. Cela ne la dérangeait pas de dormir avec moi ? Ou avait-elle prévu de dormir autre part ? Le fait de m'imposer de la sorte n'était ce que je voulais. Autant que je dorme autre pars comme le canapé ou même le sol, il fallait dire qu'entre le sol et la cage ou j'avais été retenu depuis un bon moment, il n'y avait pas de grosse différence :

« Je peux te laisser mon lit. Ce n’est pas un soucis, temporairement. »

Cette idée ne me plaisait pas. J'entendais ma maîtresse pousser quelque chose pour atteindre le balcon. Aucun bruit ne se fis la minute qui suivit pour qu'enfin voir ma propriétaire passer devant moi :

« Ne t’en fais pas, tu peux te reposer maintenant si tu le souhaites. »

« C'est que.. Sinon.. Eh bien.. Je pourrais dormir ailleurs vous savez. Ça ne me dérange pas »

Ma fatigue se faisait sentir mais elle était encore tenable. Je suivais le chemin que la jeune femme avais emprunté pour arrivé pour arriver un peu plus loin à l'entrer du dressing, posant mon regard sur elle :

« Je ne veux pas m'imposer vous savez, j'irais m'endormir sur le canapé si vous le souhaitez »

" Vas te mettre au lit. Pour l’instant. "

Nous verrons plus tard. Mais il n’allait pas pouvoir se reposer en sachant que j’avais bien des choses à faire, plus ou moins bruyantes dans le salon et ses alentours. La chambre était bien isolée, le calme y régnait en maître. Le silence, me berçant souvent. Il m’avait suivit jusqu’ici, je cherchais rien en particulier, pas un habit en particulier en tous les cas. Juste de quoi être plus à mon aise, non pas que je me sentais mal dans cette tenue. Une question de préférence. Je saisissais un grand t-shirt, bien trop large pour mes courbes, de couleur blanche, bien simple. Je le prenais sur mon bras, reposant délicatement le cintre à sa place. Je me tournais, le voyant toujours dans l’encadre du semblant de porte. Je haussais les épaules, m’avançant un peu, légèrement, puis soupirant. Un lit, un canapé, ça m’importait dans le fond. Qu’il fasse ce qu’il voulait, je n’étais pas là pour lui donner des ordres…Enfin si, mais non. Je fermais les yeux et passait ma main sur ma joue, mes doigts se plaçant sur ma tempe, un mal de crane qui grandissait dans mon esprit. Les événements probablement.

" Pour le peu que je dors, autant que cela te sois plus profitable. Fais comme bon te sembleras. "

Je perdais toute volonté. Là, ça me ressemblait. Je changeais de pièce, allant dans la salle de bain, je posais le bout de tissu dans un coin, j’ouvrais un tiroir, en sortant de quoi calmer mes maux. Je déboutonnais mon col et je jetais un œil dans le miroir qui me faisait face. J’attendais que Len, retourne dans la chambre, et s’allonge pour fermer le rideau bleuté, et ainsi me changer.